Le dictionnaire définit le silence ainsi : Fait de ne pas parler, absence de bruit.
En musique, le terme exprime la coupure du son. Le silence en musique est un temps pendant lequel le musicien arrête de jouer. Il est volontaire, inscrit sur la portée et pour le musicien, porteur de sens. L’auditeur, quant à lui, retient son souffle le temps d’un silence…
Dans le quotidien
Toute activité humaine est génératrice de bruit. Le monde moderne en a créé et en crée toujours plus. De la motorisation des outils à l’explosion des moyens de diffusion et d’audition, du plus doux au plus fort, le bruit a envahi nos vies. Agréable ou insupportable, le bruit s’impose à nous, peu de nos moments lui échappent. Plus la technologie avance, plus nous nous voyons proposer d’alertes en tout genre venant de nos téléphones, de voix invitantes venues de nulle part, jusqu’à imposer à nos oreilles des éméteurs de son. Ces nouveaux outils, si utiles au quotidien, ne sont-ils pas porteurs d’isolement vis-à-vis des autres mais aussi vis-à-vis de soi-même ? Le bien-fondé des instants de silence ne semble plus opérer qu’à de très courts moments, encore faut-il pouvoir y accéder.
En coaching
Le coach, par une construction dialectique, encourage le coaché à la verbalisation. Il organise ainsi pour son client les moyens d’exprimer ses objectifs, d’examiner ses motivations, d’identifier ses blocages, d’élaborer ses plans d’actions. Il s’agit d’un mode relationnel singulier dont le but est de faire émerger la solution à la problématique du client dans un climat collaboratif basé sur la confiance. Si l’écoute active est au cœur de la pratique, le silence, introduit de façon appropriée par le coach, trouve naturellement sa place comme vecteur de réflexion pour le coaché. Le silence ouvre un espace intime retrouvé, dans lequel cheminent interrogations, prise de conscience, recentrage sur les valeurs du coaché et déploiement de sa liberté de décision.